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Le Conseil de l’Europe reconnait les risques du traitement infligé à Julian Assange pour les droits humains, l’état de droit et les principes démocratiques

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Ce mercredi, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté la résolution 2571, consacrant les conclusions d’un rapport sur « La détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits de l’homme », porté par Madame Sunna Ævarsdóttir et par sa commission des questions juridiques et des droits de l’homme.

 

Au lendemain du témoignage marquant de Julian Assange en commission, l’assemblée plénière a reconnu l’intérêt du travail de journaliste mené par Julian et WikiLeaks. Cette résolution rappelle en particulier l’importance d’une presse libre, dont le rôle de « chien de garde public » garantit le bon fonctionnement des États démocratiques régis par l’état de droit.

 

L’effet dissuasif des poursuites engagées par les Etats-Unis contre Julian, dont la résolution constate le caractère disproportionné, conduit en effet d’ores et déjà à travers le monde des journalistes ou lanceurs d’alertes à s’autocensurer. Face à de telles menaces, l’Assemblée parlementaire invite ici l’Europe à réaffirmer sa singularité, à défendre son attachement aux principes qui fondent l’état de droit et à renforcer des dispositifs empêchant de telles situations de se reproduire.

 

Pour aller plus loin 

La résolution 2571 du 2 octobre 2024 : La détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits humains

 

Pour suivre les débats

Webcast

Le rapport du 13 septembre 2024 : La détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits humains